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Voici un extrait du texte de Charles Haanel concernant la nouvelle ère d'accueil de l'Abondance Infinie de l'Univers. Il cite ici les paroles de Henry Ford!

« La race humaine se trouve maintenant à la frontière entre deux périodes, la période pendant laquelle utiliser c’est gaspiller, et la période où ne pas utiliser c’est gaspiller. Pendant longtemps, l’humanité a été consciente qu’elle arrivait en quelque sorte au terme de l'enfance irresponsable. L’approvisionnement réalisé par le Parent de l’humanité a semblé arriver au terme de sa prodigalité. En d’autres termes, nous avons eu le sentiment que plus nous utilisions moins nous avions en réserve. Ce sentiment a été exprimé dans l’adage populaire : « Vous ne pouvez pas avoir le beurre et l'argent du beurre. »

« ... le temps arrive où plutôt que d’être effrayé de gaspiller nos ressources en les utilisant nous allons être effrayé de les gaspiller en ne les utilisant pas. Le flux d’approvisionnement sera tellement abondant et constant que lorsque les gens s’inquièteront, ce ne sera pas de ne pas avoir assez mais plutôt de ne pas utiliser assez.
« Si vous pouvez imaginer un monde où la source d’approvisionnement est si abondante que les gens s’inquiéteront de ne pas en utiliser assez, plutôt que de s’en faire d'en utiliser de trop comme nous le faisons maintenant, vous aurez une image du monde à venir bientôt. Nous nous sommes longtemps reposés sur les ressources que la nature a emmagasinées il y a très longtemps, les ressources qui peuvent être épuisées. Nous entrons dans une ère où nous allons créer des ressources qui seront renouvelées de manière tellement constante que le seul gaspillage sera de ne pas les utiliser. Il y aura un tel approvisionnement abondant de chaleur, de lumière et de pouvoir que ce sera un péché de ne pas utiliser tout ce que nous voulons. Cette ère advient maintenant. Et elle le fait par la voie de l’Eau. »

Et voici l'histoire que je raconte dans le discours. Merci Virginie!

Le vieil homme et le cheval

Un vieil homme vivait dans un village et était très pauvre, mais même les rois étaient jaloux de lui car il possédait un magnifique cheval blanc. Les rois lui proposèrent des sommes fantastiques pour le cheval, mais le vieil homme disait : « Ce cheval n’est pas un cheval à mes yeux, mais un ami. Et comment pourrait-on vendre un ami ? » Le vieil homme était pauvre mais jamais il ne vendit son cheval !

Un matin, il ne le trouva pas dans l’écurie. Tout le village se réunit et les gens dirent : « Stupide vieil homme ! Nous avons toujours su qu’un jour ton cheval serait volé ! Tu aurais bien mieux fait de le vendre ! Quel malheur ! »

Le vieil homme leur dit : « N’allez pas si loin. Dites seulement : le cheval n’est pas dans l’écurie. Le reste n’est que jugement. Si c’est un malheur ou une bénédiction, je ne le sais pas car ce n’est qu’un fragment de la réalité. Qui sait ce qui va venir ? »

Les gens rirent de lui. Ils avaient toujours su qu’il était un peu fou. Mais quinze jours plus tard, un soir, le cheval réapparu soudain. Il n’avait pas été volé mais avait répondu à l’appel de la nature. Et pas seulement ça : il revenait avec une douzaine de chevaux sauvages.

Les gens se réunirent de nouveau et dirent : « Vieil homme, tu avais raison. Ce n’était pas un malheur mais bel et bien une bénédiction.»

Le vieil répondit : « Voilà que vous allez à nouveau trop loin. Dites simplement : le cheval est de retour. Qui sait si c’est un malheur ou une bénédiction ? Ce n’est qu’un fragment de la réalité. Vous ne lisez qu’un mot d’une phrase – comment pouvez-vous juger le livre dans son entier ? »

Cette fois, les gens ne surent pas quoi lui opposer, mais
intérieurement, ils savaient bien que le vieil homme avait tort : douze magnifiques chevaux étaient là !

Le vieil homme n’avait qu’un seul fils, lequel se mit à dresser les chevaux. Une semaine plus tard, il tomba de cheval et se cassa une jambe. A nouveau les gens se rassemblèrent et à nouveau ils jugèrent : « Tu avais raison encore une fois ! C’était un malheur. Ton fils a maintenant la jambe cassé et il était ton seul soutien ! Maintenant tu es encore plus pauvre qu'avant ! »

Le vieil homme répondit : « Vous êtes possédés par les jugements. N’allez pas si loin. Dîtes seulement que mon fils s’est cassé la jambe. Personne ne sait si c’est un malheur ou une bénédiction. La vie vient par fragment et vous n’en obtiendrez pas plus à voir. »

Il advint que le pays entra en guerre. Tout les jeunes hommes du village furent recrutés dans l’armée. Seul le fils du vieil homme resta car il ne pouvait pas bouger. Tout le village était rempli de plaintes et de pleurs car il n’y avait rien à gagner d’une guerre et que l’on
savait que la plupart des jeunes gens ne reviendraient pas.

Ils dirent au vieil homme : « Tu avais raison, vieil homme, c’était une bénédiction. Ton fils est bloqué mais au moins, il est toujours auprès de toi. Nos fils sont partis pour toujours. »

Le vieil homme répondit : « Vous n’arrêtez pas de juger. Personne ne sait. Dites seulement que l’on a enrôlé vos fils dans l’armée et que mon fils ne l’a pas été. Seul Dieu sait si c’est un malheur ou une bénédiction. »

=> Que la Joie et la Paix vous accompagnent!

Marcelle della Faille